La ville de Mexico était l'hôte du IVe Forum mondial de l'eau entre le 17 et le 22 mars 2006, Forum auquel le ROBVQ a eu la chance de participer grâce à l'invitation de l'Office Québec-Amériques pour la jeunesse (OQAJ). Le ROBVQ a profité de cette opportunité pour faire connaître l'expérience québécoise en matière de gestion intégrée de l'eau par bassin versant et de s'enrichir de l'expérience des autres pays.  

Treize milles participants venus du monde entier ont participé aux sessions journalières liées aux cinq grandes thématiques retenues par le Conseil mondial de l'eau et la Comisión Nacional del Algua responsables de l'événement : l'eau pour la croissance et le développement, mise en place de la gestion intégrée de l'eau, approvisionnement et hygiène pour tous, gestion de l'eau pour l'alimentation et l'environnement, gestion des risques.  

C'est Mme Marie-Claude Leclerc, directrice générale du ROBVQ qui a agi à titre de « topic leader » pour le thème de la gestion intégrée de l'eau. Mme Leclerc a également fait une présentation des réalités québécoises de la gestion intégrée de l'eau par bassin versant, a assisté à une table ronde des conférences ministérielles en plus d'avoir la chance de visiter l'Expo mondial, la Foire de l'eau et assister à de nombreuses sessions. 

Le Forum jeunesse était intégré au Forum mondial de l'eau. À titre de « topic leader » pour la gestion intégrée de l'eau, Mme Leclerc a rédigé avec plus d'une trentaine de jeunes du Canada, de la Chine, de la Turquie, de la France et du Mexique, la portion de la déclaration jeunesse de l'eau concernant la gestion intégrée de l'eau par bassin versant. 

Voici un extrait de la Déclaration jeunesse de l'eau concernant la gestion intégrée de l’eau: 

 L'humanité doit être l'administrateur de l'eau pour quatre enjeux: qualité de l'eau, quantité d'eau, accessibilité à l'eau et sécurité vis-à-vis de l'eau. La seule manière durable et efficace d'aborder ces enjeux est de pratiquer la gestion intégrée de l'eau par bassin versant (GIEBV). Comme la GIEBV est un processus démocratique de communication, elle privilégie la recherche de consensus. Les gouvernements doivent impliquer les populations locales dans les actions entreprises, leur permettant ainsi de participer à la gestion l'eau. Le développement des savoirs, la compétence des gestionnaires de l'eau et l'accès efficace à une information transparente sont les trois piliers d'une gestion citoyenne, participative, responsable et solidaire. Les décisions doivent être prises en fonction des besoins exprimés par les collectivités locales. Les gouvernements doivent prendre des mesures concrètes pour soutenir la GIEBV, via un appui financier et technique adapté, mettant en place des mécanismes ouverts d'échange et de concertation avec les collectivités locales. »