Diagnostic résidentiel sur la capacité de résilience aux inondations
Contexte
Au cours de la dernière décennie, les changements climatiques se sont accélérés. Au Québec, 2017 et 2019 ont été des années d’inondations majeures pour certaines régions et ont amené les citoyens et les autorités à se questionner sur la capacité à se préparer et à s’adapter à ce type d’événement.
C’est dans ce contexte que le ministère de la Sécurité publique (MSP) a dégagé des fonds pour développer un projet de recherche-action. Ainsi, le ROBVQ s’est associé à une équipe menée par Isabelle Thomas, professeure à la faculté d’aménagement de l’Université de Montréal, pour unir leurs expertises respectives afin de développer un outil diagnostic. Architecture sans frontières Québec (ASFQ) ainsi qu’un organisme de bassin versant devaient également participer au projet.
Rôles des partenaires
- Isabelle Thomas, Faculté de l’aménagement – École d’urbanisme et d’architecture de paysage
Université de Montréal
Maître d’oeuvre du projet, l’Université menait les travaux de recherche visant à créer cet outil diagnostic. - Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ)
Afin de rendre cet outil opérationnel, le ROBVQ, en la personne de Stéphanie Milot, devait coordonner les activités et soutenir les efforts de recherche en permettant le développement d’une stratégie de déploiement de l’outil à l’échelle provinciale. - Organisme de bassin versant
L’organisme devait faciliter le déploiement du projet pilote au sein du milieu récepteur. - Architecture sans frontières – Québec (ASFQ)
Ce partenaire devait participer au projet en adaptant l’outil au cadre bâti québécois.
Échéancier
Début du projet : janvier 2021
Fin: 31 mars 2022
Objectifs
Ce projet avait pour objectif principal de concevoir un outil de diagnostic résidentiel inspiré des outils existants, comme celui développé par le Intact Center, notamment, et adapté à la réalité géographique et climatique québécoise, de même qu’au cadre bâti. Avec l’aide de l’un des OBV, l’outil devait ensuite être testé au sein d’une municipalité pilote, puis des stratégies d’utilisation du diagnostic devaient être formulées en vue d’un déploiement sur l’ensemble du territoire québécois.