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Rés-Alliance

À propos

En activité lors de la période 2017-2020, la Rés-Alliance était une communauté de pratique en adaptation aux changements climatiques coordonnée par le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) avec pour objectif d’assurer un transfert de connaissances et un partage d’expériences entre les différentes collectivités pour s’adapter aux nouvelles réalités climatiques qui affectent la gestion des ressources en eau. Durant cette période, les collectivités de huit territoires, accompagnées de leur organisme de bassin versant, ce sont concertées pour se doter de plans d’adaptation.

Mode de fonctionnement

Au cours des trois années d’opération, le ROBVQ a soutenu huit communautés «leaders» dans la réalisation d’une démarche similaire afin de se doter de plans pour s’adapter aux changements climatiques et augmenter leur capacité de résilience. Les huit communautés, exposées aux défis de l’érosion et/ou d’inondations de zones habitées, furent accompagnées par leur organisme de bassins versants (OBV) local pour mettre sur pied un plan d’adaptation. Les actions planifiées et mises en oeuvre ont par la suite servi de modèle et d’inspiration pour d’autres collectivités.

Toutes les collectivités (municipalités, communautés autochtones, etc.) aux prises avec des problématiques engendrées par les changements hydroclimatiques furent également invitées à se joindre au réseau afin de former une vaste communauté de pratique. Le projet Rés-Alliance s’inscrivait dans la continuité des travaux réalisés pendant plusieurs années par de nombreux partenaires réunis dans le cadre de l’ARUC-Défis des communautés côtières. 

 

Les collectivités leaders

Les collectivités des huit territoires suivants se sont engagées dans la Rés-Alliance. Accompagnées de leur organisme de bassin versant, elles ont suivi une démarche d’adaptation en 5 étapes, les menant ultimement à mettre sur pied un plan d’adaptation aux changements hydroclimatiques en fonction des problématiques spécifiques les affectant. La démarche poursuivie a permis a la dizaine de collectivités adhérante à la Rés-Alliance de s’inspirer du travail réalisé par ces collectivités dites leader.

Rivière Sainte-Anne

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalité de Saint-Raymond

OBV accompagnateur :

Organisme de bassin versant : Rivières Saint-Anne, Portneuf et secteur La Chevrotière (CAPSA)

Description du territoire et des enjeux :

Au Québec, la municipalité de Saint-Raymond est l’une des plus régulièrement inondées. Depuis 1893, 70 inondations ont été répertoriées sur son territoire. Environ 2 250 Raymondoises et Raymondois résident en zone à risque d’inondation, soit près du cinquième de sa population. Plusieurs infrastructures se trouvent également dans cette zone, telles qu’une école primaire, deux garderies, cinq établissements pour personnes âgées, des institutions publiques comme l’hôtel de ville, un centre multifonctionnel, une caserne d’incendie et environ 100 entreprises et commerces.

En 2014, Saint-Raymond a connu l’une de ses plus importantes inondations. Des embâcles ont causé la sortie de la rivière Sainte-Anne à des niveaux historiques. Cette inondation a forcé l’évacuation de plus de 300 personnes et a causé des dommages évalués à près de quatre millions de dollars. En réponse à cette catastrophe, la Ville de Saint-Raymond, avec le soutien de l’organisme de bassin versant CAPSA, a invité ses citoyens à s’impliquer dans la recherche de solutions au sein d’un comité, devenu le Comité Rivière.

Depuis sa création, ce comité a travaillé à réduire les risques d’inondations. Il a notamment réalisé une corvée de nettoyage, effectué l’inventaire des sinistrés, contribué aux études des universités Laval et de Montréal et mis en place un système d’alerte téléphonique. Le Comité Rivière se joint maintenant à la Rés-Alliance afin de poursuivre ses travaux.

Rivière Bonaventure

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalités de Saint-Elzéar, Saint-Alphonse et Bonaventure

OBV accompagnateur :

Conseil de l’Eau Gaspésie sud (CEGS)

Description du territoire et des enjeux :

Prenant sa source dans les monts Chic-Chocs en Gaspésie, la rivière Bonaventure coule sur un parcours de 125 km jusqu’à la baie des Chaleurs, en majeure partie en territoire public. Dans sa partie aval, elle traverse trois municipalités dont les populations cumulent près de 4 000 habitants.

Haut lieu touristique, le territoire visé accueille chaque année plus de 20 000 utilisateurs qui pratiquent la pêche, la descente en canot-kayak, la baignade ainsi que plusieurs autres activités. Les abords de la rivière font aussi l’objet d’une forte demande tant pour des chalets saisonniers que pour des résidences permanentes. De façon parallèle, la population est davantage exposée aux perturbations du climat, particulièrement aux précipitations intenses qui s’avèrent de plus en plus fréquentes, occasionnant des crues subites à des périodes inhabituelles de l’année.

Cette situation a mené les intervenants de la rivière Bonaventure à élaborer un modèle de gestion mieux adapté en matière d’occupation humaine des rives, de récréotourisme et de qualité de l’environnement. Les aléas causés par les changements climatiques s’avèrent des enjeux de premier plan en raison des situations exceptionnelles qu’ils peuvent provoquer. Le projet a donc pour objectif de permettre l’intégration de mesures d’adaptation et de nouvelles façons de faire et vise tant la population que l’administration publique.

Torrents et rivière de montagne en Charlevoix

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalités de Baie-Saint-Paul et Petite-Rivière-Saint-François

OBV accompagnateur :

Organisme de bassin versant (OBV) Charlevoix-Montmorency

Description du territoire et des enjeux :

La situation géographique montagnarde de Charlevoix, où le milieu bâti et les infrastructures se situent souvent à flanc de montagne et au creux des vallées, conditionne à une vulnérabilité accrue face aux changements hydroclimatiques qui modulent déjà les réponses hydrologiques des torrents et des cours d’eau. Cette situation particulière se combine à des sols argileux et à une sismicité parmi les plus actives au Canada avec près de 180 séismes par année. Aussi, les communautés de Baie-Saint-Paul et de Petite-Rivière-Saint-François sont déjà bien au fait des défis et des frais que ces situations, parfois catastrophiques, peuvent engendrer.

Baie-Saint-Paul est une ville de près de 7 300 habitants située au cœur de la vallée du Gouffre qui s’ouvre sur le fleuve Saint-Laurent. La vitalité culturelle de la ville soutient une activité touristique de premier plan à laquelle l’agriculture et quelques initiatives industrielles se marient. Baie-Saint-Paul est très sensible à différents risques naturels, dont l’érosion et les glissements de terrain. En effet, elle est située au cœur de la vallée du Gouffre et son centre-ville borde la rivière du même nom. Afin de mieux documenter les risques associés à cette situation, l’OBV, en collaboration avec la Ville, la MRC et la municipalité de Saint-Urbain ont collaboré pour mettre à jour la cartographie des zones inondables. Des sondes et des caméras ont également été installées à divers endroits sur la rivière du Gouffre afin d’assurer un suivi du débit et de mieux prévoir les crues.

Petite-Rivière-Saint-François est une municipalité de près de 750 habitants située à flanc de montagne et dont plusieurs petits cours d’eau la bordant présentent une activité torrentielle. Historiquement active en agriculture et en foresterie, son activité économique repose aujourd’hui essentiellement sur le tourisme. Pour mieux comprendre le phénomène de torrentialité, l’OBV Charlevoix-Montmorency a réalisé la caractérisation des petits cours d’eau de Petite-Rivière-Saint-François ayant une activité torrentielle. Celle-ci a permis, en collaboration avec la municipalité et la MRC de mettre en place un plan de gestion de l’activité torrentielle. Les conditions climatiques à Petite-Rivière-Saint-François sont sujettes à des fluctuations qui peuvent affecter l’économie locale. Les précipitations de neige sont de moins en moins abondantes et les épisodes de redoux hivernal, plus nombreux. C’est pourquoi l’OBV-CM a collaboré avec la station de ski du Massif de Charlevoix pour optimiser son système d’enneigement artificiel.

Rivière Chaudière

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalité de Beauceville

OBV accompagnateur :

Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC)

Description du territoire et des enjeux :

Reconnue depuis longtemps pour ses débâcles printanières, la rivière Chaudière subit maintenant une récurrence d’inondations à l’automne et à l’hiver. Ces inondations sont attribuables aux changements climatiques qui provoquent une plus grande fluctuation des températures hivernales et des pluies torrentielles à l’automne. En raison de l’imprévisibilité des inondations qui peuvent maintenant survenir à tout moment de l’année, et non exclusivement au printemps, les mesures d’adaptation utilisées par les générations antérieures ne conviennent plus à la situation actuelle des riverains.

Afin de diminuer le temps de réponse des intervenants et de la population en période de crue, le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), en partenariat avec plusieurs municipalités riveraines, a mis en place, en 2010, le Système de surveillance de la rivière Chaudière (SSRC). Cet outil permet d’alerter la population et les intervenants par l’envoi de messages textes et de courriels et de leur indiquer les mesures d’urgence prises ou à prendre lorsqu’une fluctuation du niveau de la rivière survient au-delà de certains seuils. Toutefois, malgré cet outil, la rapidité avec laquelle la crue des eaux s’est produite en février 2016 à Beauceville (moins de deux heures) démontre que d’autres mesures d’adaptation doivent être envisagées.

Le COBARIC a donc entrepris, dans le cadre de la Rés-Alliance, une démarche d’adaptation et de renforcement de la résilience avec les intervenants et les citoyens de la municipalité de Beauceville.
La Rés-Alliance a permis de développer plusieurs outils d’aide à la décision pour outiller les municipalités de Beauceville dans son processus d’adaptation aux changements climatiques tels que:
– Une analyse coûts-avantages de l’adaptation aux inondations riveraines en contexte de changements climatiques;
– Un plan concerté d’évaluation du rôle des milieux humides et hydriques pour la réduction des risques d’inondation en contexte de changements climatiques et proposition de stratégies d’adaptation pour la collectivité.
Ces deux projets sont réalisés en collaboration avec le Consortium Ouranos. En outre, le COBARIC a également réalisé une étude sur la Vulnérabilité et la capacité d’adaptation de la communauté de Beauceville face aux inondations.

Bassin versant Matapédia-Restigouche

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalités de Sayabec, Val-Brillant, Amqui, Lac-au-Saumon, Sainte-Florence et Matapédia

OBV accompagnateur :

Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche

Description du territoire et des enjeux :

Dans le bassin, la rivière Matapédia et la rivière Ristigouche sont les deux rivières les plus importantes. Celles-ci sont reconnues internationalement en raison de leur abondance en salmonidés, et plus particulièrement en raison du saumon de l’atlantique. Toutefois, les principaux milieux urbains sont situés directement en marge de ces rivières. Les rejets d’eaux pluviales chargés en sédiments fins se font par conséquent directement dans les milieux aquatiques.

Ces rejets entraînent une dégradation en continu de l’habitat des salmonidés (réchauffement de l’eau, comblement des fosses et colmatages des frayères, etc.). Selon Levasseur et al. (2006), la présence de 0,2 % de limon et de sable très fin dans les frayères réduit de 90 % à 40 % le taux d’éclosion des œufs des saumons atlantiques. En conséquence, l’érosion hydrique, le ruissellement urbain causent une sédimentation mettant à risque le succès de reproduction de la population des salmonidés.

D’autre part, la pêche au saumon a des retombées économiques dans le bassin versant (de plus de 13 millions de dollars seulement pour le saumon). Parallèlement, une étude effectuée dans le bassin versant a démontré que le milieu urbain apporte cinq fois plus de sédiments dans les cours d’eau que le milieu agricole (Corbeil et Néron, 2007). Le ruissellement urbain est donc une problématique de premier ordre dans le bassin et les changements climatiques s’inscrivent comme étant un facteur d’amplification de cette problématique.

Objectifs du projet :

Établir une politique de gestion des eaux de ruissellement dont le but sera de maintenir une cohabitation durable entre le saumon et les zones habitées de la rivière Matapédia en tenant compte des aléas climatiques.

Pour plus détails sur ces projets en cours.

Bassin versant de la rivière Saint-Régis

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalités de Sainte-Catherine, Saint-Constant, Delson, Saint-Rémi et Saint-Isidore

OBV accompagnateur :

Société de conservation et d’aménagement de la rivière Châteauguay (SCABRIC)

Description du territoire et des enjeux :

La rivière Saint-Régis est située dans la première couronne de développement au sud de Montréal, en Montérégie. Elle parcourt 19,2 km. Son bassin versant (92,7 km2) est principalement occupé par des activités agricoles (82%) et urbaines (15%). Près de 24 000 personnes habitent ce territoire naturel, fortement transformé par l’activité humaine. Elle rassemble cinq municipalités : Saint-Constant, Saint-Isidore, Saint-Rémi, Sainte-Catherine, Delson et Saint-Michel, et deux MRC : Roussillon et Jardins-de-Napierville. La stabilisation des rives, la gestion des eaux pluviales et les inondations sont des problématiques importantes pour ce territoire. Étant donnée l’érosion rapide de cette rivière sinueuse dont l’embouchure est située en milieu urbain, le conseil de la Ville de Sainte-Catherine a démarré un projet d’avant-garde pour la stabilisation de ses berges afin d’assurer un équilibre hydrogéomorphologique de la rivière sur le long terme. Ce projet d’envergure, réalisé en collaboration avec la MRC de Roussillon et les consultants J-F Sabourin et associés (JFSA) et Axio environnement, permettra de préserver la pérennité de cet espace naturel collectif, tout en protégeant les propriétés des citoyens, aux prises avec les impacts de l’érosion sur leur terrain.

Depuis 2017, l’organisme de bassin versant SCABRIC anime une table de concertation composée de personnes et d’organisations interpelées par les rivières Saint-Régis et Saint-Pierre, qui vivent des inondations, de l’érosion et des sécheresses. Au travers de différentes rencontres et techniques d’animation, les participants se sont doté d’une vision et ont produit collectivement un plan d’action pour les 5 prochaines années. Différents projets seront donc menés pour:

– Infiltrer l’eau là où elle tombe;
– Réduire les effets de l’érosion;
– Réutiliser ou recycler l’eau;
– Maintenir la mobilisation des participants de la Rés-Alliance.

Pour plus détails sur ces projets en cours.

Réservoir Beaudet

Collectivité(s) engagée(s) :

Municipalité de Victoriaville

OBV accompagnateur :

Organisme de concertation pour l’eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC)

Description du territoire et des enjeux :

Le réservoir Beaudet a été créé dans la rivière Bulstrode, dans les années 1970, pour régler un problème d’alimentation en eau. Il est encore aujourd’hui la principale source d’eau potable de la ville de Victoriaville. Il alimente 33 000 personnes ainsi qu’une grande industrie de transformation alimentaire. Depuis quelques années, le réservoir connait cependant des problématiques de sédimentation et d’eutrophisation.

L’érosion des berges et des terres agricoles et forestières par la rivière Bulstrode s’est trouvée amplifiée, ces dernières années, par des changements de pratiques culturales, ainsi que par des débits de pointe plus intenses et plus fréquents, ce qui a contribué à l’augmentation de la sédimentation du réservoir. Soucieuse d’assurer la pérennité de sa principale source d’alimentation en eau potable, la Ville de Victoriaville a décidé d’opter pour une stratégie basée sur la protection et l’amélioration de la qualité de l’eau du bassin versant du réservoir. Les solutions proposées dans le cadre de cette démarche toucheront l’ensemble des usagers du bassin versant.

L’aménagement du territoire sera au cœur de cette démarche d’adaptation en raison des enjeux de qualité de l’eau potable et de modification des phénomènes hydriques par les changements climatiques.

Bassin versant de la rivière Coaticook

Collectivité(s) engagée(s) :

MRC de Coaticook (municipalités de Coaticook, Dixville, Compton et Waterville)

OBV accompagnateur :

Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF)

Description du territoire et des enjeux :

Des pluies diluviennes en 2015 ont grandement affecté la communauté du bassin versant de la rivière Coaticook. Cette rivière coule du sud au nord, par les municipalités de Dixville, Coaticok, Compton et Waterville, toutes situées sur le territoire de la MRC de Coaticook. En 2016, cette communauté, étant déjà sensibilisée par un projet de recherche sur l’applicabilité de l’approche par espace de liberté, s’est jointe à la Rés-Alliance. Ce projet a notamment permis de partager des connaissances scientifiques sur le comportement de la rivière Coaticook. Ce transfert de connaissance non négligeable a mené à l’intégration d’une nouvelle carte de zone inondable dans le schéma d’aménagement de la MRC, mais également à la reconnaissance du phénomène de la torrentialité dans certains bassins versants de la vallée, soit des bassins versants de cônes alluviaux.

En octobre 2018, une soirée d’information sur l’eau et les changements climatiques a été couronnée d’un grand succès avec une participation d’environ 65 personnes de la région. Les municipalités et la MRC progressent dans l’intégration de ces concepts et s’engagent vers la réduction de la vulnérabilité de leurs citoyens et de leurs infrastructures. Que ce soit par la mise à jour des plans de mesure d’urgence, la participation à des rencontres de concertations ou la collaboration à des projets ambitieux, les quatre municipalités et la MRC sont mobilisées. Parmi les projets qui sont en cours sur le territoire, nous comptons la mise en place d’un système de surveillance des crues, un projet dans les bassins versants des cônes alluviaux et une analyse coûts-avantages de l’adaptation aux changements climatiques dans la portion de la rivière Coaticook qui est située à Compton.

Objectifs du projet :

Réduire la vulnérabilité des citoyens et des infrastructures de la MRC et des municipalités de Dixville, Coaticook, Compton et Waterville par l’intégration des impacts des changements climatiques dans leurs prises de décision.

Pour plus détails sur ces projets en cours.

Comité de suivi

Le projet Rés-Alliance était piloté par un comité composé de partenaires experts et de professionnels d’OBV locaux responsables de soutenir quatre des huit communautés «leaders» dans la réalisation de leur démarche. Les travaux du comité ont permis d’orienter chacune des étapes, d’assurer leur cohérence avec les réalités terrain et de valider leur pertinence d’un point de vue scientifique, en fonction des connaissances actuelles.

Les membres de ce comité :

  • Geneviève Cloutier, ESAD, Université Laval
  • Steve Plante, UQAR
  • Anne Blondlot, Ouranos
  • Nathalie Beaulieu, Concert-Eau
  • Geneviève Audet, SCABRIC
  • Jean Landry, OBV Charlevoix-Montmorency
  • Philippe Dufour, CAPSA
  • Mireille Chalifour, OBV Matapédia-Restigouche

Partenaires

De nombreux partenaires experts provenant d’horizons variés (science du climat, sciences sociales, hydromorphologie, biologie, aménagement du territoire, etc.) étaient impliqués dans le projet Rés-Alliance. Leur contribution à la démarche fût essentielle pour alimenter les réflexions et aider les communautés participantes à se doter de plans d’adaptation efficaces et durables.

Les partenaires impliqués et leur domaine d’expertise relié à l’adaptation aux changements climatiques sollicité dans le cadre du projet:

  • Nathalie Beaulieu Concert-Eau
    Facteurs de vulnérabilité, suivi des engagements et des attentes
  • Pascale Biron Professor and chair, Department of Geography, Planning & Environment, Concordia University
    Hydromorphologie, espace de liberté des cours d’eau
  • Anne Blondlot Groupe Vulnérabilités, Impacts et Adaptation, Consortium Ouranos
  • Emmanuelle Bouchard-Bastien Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ), Santé environnementale
    Impacts sociaux des inondations
  • Geneviève Brisson Professeur, Département sociétés, territoires et développement, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
    Évaluation du risque et de la vulnérabilité
  • Christopher Bryant Université de Montréal & University of Guelph
    Résilience communautaire, planification stratégique du développement
  • Geneviève Cloutier Professeure, École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional, Université Laval
    Aménagement du territoire, prospective, expérimentations locales en adaptation
  • Christiane Gagnon Professeure associée, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
    Développement territorial
  • Denis Gauvin Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ)
    Impacts sur la santé publique
  • Steve Plante Professeur, Département sociétés, territoires et développement, Université du Québec à Rimouski
    Innovation ouverte, capacités de résilience des communautés
  • Simon Ricard Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques (MDDELCC)
    Projections hydroclimatiques
  • Julia Santos Silva Département sociétés, territoires et développement, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
    Apprentissage collectif, coconstruction, capacités de résilience des communautés
  • Isabelle Thomas Professeure titulaire, Faculté de l’aménagement, Université de Montréal
    Outils d’identification et d’analyse de la vulnérabilité
  • Liette Vasseur Professor, Department of Biological Sciences, Brock University
    Adaptation basée sur les écosystèmes

Ce projet a vu le jour grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, financé par le Fonds vert.